• La consigne de ce travail : Vous préparez une présentation en une trentaine de diapositives sur la dysphasie destinées à des enseignants de maternelle ordinaire qui vont recevoir quelques enfants diagnostiqués. Dans votre document écrit, figureront vos diapositives ainsi que les éventuels commentaires qui se rajoutent, ainsi que votre démarche dans le choix du plan de votre présentation. N’oubliez pas des références bibliographiques (dans votre écrit et dans les diapositives). Votre exposé oral à votre classe ne devra pas consister uniquement à présenter les diapositives comme à des enseignants.

    Mes remarques positives :

    • Pas d’erreurs dans les diapos.
    • Plan conventionnel mais correct (à l’exception de Hanen, placé à la fin, je ne comprends pas pourquoi.

    Le moins bien :

    • Présentation très scolaire. Diapositives trop chargées.
    • Il aurait fallu des exemples de symptôme langagier, des troubles associés et faire le lien avec les activités en maternelle entre trouble et ce qu’il est prévu dans les programmes. Par exemple, la conscience phonologique n'est pas du tout abordée alors que c’est un gros morceau du programme de grande section. Cela aurait été plus intéressant que la classification si difficile à comprendre !
    • Il faut insister sur le fait que chaque enfant est différent et qu’il faut une information générale et ensuite, une information sur le cas particulier de chaque enfant.
    • Attention à la dia sur le langage écrit : on est en maternelle ! Il n’y a quasiment pas de transcription ou de copie même en grande section de maternelle. Cette dia est clairement pour l’élémentaire, il aurait fallu adapter pour la maternelle en parlant de la conscience phonologique.
    • Dans la bibliographie, le livre de Monfort est quand même ardu pour des enseignants ! Avant cela, il y a les 100 idées pour venir en aide aux enfants dysphasiques, qui est plus abordable et donne vraiment des pistes aux enseignants. J’en parle sur le blog !
    • Les moyens augmentatifs ne sont pas abordés : signes et pictogrammes auxquels l’enseignant peut être « confronté ».

    Au total, le sujet n’était pas difficile (cours + ressources internet pour les aménagements) et il était possible de "se lâcher" sur l’originalité.


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  • A venir cette semaine :

    Un Powerpoint réalisé par des étudiantes à Amiens pour une information à des enseignants sur la dysphasie


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  •  C'est le point que j'ai trouvé particulièrement obscur lorsque je suis arrivée dans mon actuel salariat à propos de la rééducation des enfants sourds et je pense encore aujourd'hui que je suis loin d'avoir tout intégré.

     

    Le but de l'éducation auditive, c'est d'"amener l'enfant à exploiter au mieux le maximum d'informations acoustiques disponibles pour développer sa parole et son langage oral, le but ultime étant que l'enfant puisse extraire le sens de ces informations constante et continuelle, dans son environnement de tous les jours."  (Busquet, Gaillard et Groh, 2009). Avec l'éducation auditive, on veut que l'enfant puisse faire attention à son environnement auditif et qu'il puisse exploiter ce qui s'y passe en inhibant ce qui n'est pas utile et garder ce qui l'est. On fait de l'éducation auditive avec tous les enfants sourds qui ont un gain prothétique suffisant qu'ils soient appareillés avec des contours d'oreille ou des implants cochléaires.

     

    La première "étape" qui est très évidente et qui l'a été rapidement pour moi concerne tous les bruits. Apprendre à s'intéresser au monde sonore et à le reconnaitre, ça parait essentiel et c'est ce qui est fait avec les petits qui viennent d'être diagnostiqués et appareillés et ceux qui viennent d'être implantés. On parle beaucoup de tout cela dans la formation éducation précoce que je vous présentais ici. Cela fait partie des recommandations de la HAS.

     

    La deuxième "étape" va être nécessaire toute la vie et le fait de parler d'éducation auditive pour cette phase me perturbait et me perturbe toujours beaucoup, notamment quand on parle des grands implantés depuis longtemps.

     

    Lors de la rééducation de ces enfants, on utilise souvent le code LPC. Pour l'intérêt de cette approche, voir le site de l'association ALPC ici. Les enfants utilisent donc audition, lecture labiale complétée par le code (LfPC = Langue française Parlée Complétée) pour toutes les activités liées à la phonologie, la syntaxe et le lexique. L'éducation auditive va donc consister à passer par de l'auditif pur sans le code LPC mais aussi sans lecture labiale, sans aide de communication totale.

     

    Si vous voulez savoir comment on fait, il y a un excellent livre très pratique qui décrit toutes les étapes de l'éducation auditive. C'est d'ailleurs de ce bouquin que je tire la citation de la définition.

     

    On trouve des listes de mots proches un peu partout dans le matériel orthophonique. Actuellement, j'utilise :

     

    Enfin, sur le site de l'IFIC, il existe des entraînement en ligne, pratiques pour les ado et les adultes, qui peuvent le faire à la maison. C'est .

     

    Pour rédiger cet article, j'ai un peu cherché des références d'articles sur le sujet où on nous dirait les résultats de ces entrainements, comme on en trouve pour d'autres domaines en orthophonie (même si cela reste modeste) mais je n'en ai pas trouvés. Cela ne veut pas dire que cela n'existe pas. Alors, si vous en connaissez, merci de le dire.

     

    Et vous, pratiquez-vous l'éducation auditive ? Avez-vous des choses à nous proposer ?

     

    C'est la première fois que vous venez sur le blog ? Un document pour vous aider à voir ce que vous pouvez y trouver dans ce billet.

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  • J'ai acheté mon ipad il y a un peu plus d'un an. Je l'ai peu utilisé au début en rééducation, il faut du temps pour tester les applications sur une tablette et savoir comment s'en servir.

    Pour fêter cet anniversaire, je vous propose de découvrir celles que j'ai utilisées cette année :

    - Cultimots junior : vous pouvez lire l'article où j'en parle.

    - La magie des mots : l'article qui parle des applications avec lettres mobiles.

    - Les vidéos Touch : cette application, je l'ai découverte très récemment mais je m'en suis vraiment servie beaucoup cette année. Fréquemment, lorsqu'on travaille sur le vocabulaire, on se sert des vidéos de Youtube pour que l'enfant (ou l'adolescent) sache de quoi on parle vraiment et la vidéo est puissante pour ça. Le problème, c'est qu'on peut tomber sur des vidéos pas très bien faites, voire qu'on ne peut pas montrer aux enfants. Cette application permet de contourner cela. Les vidéos sont très jolies, pour les enfants et pour certaines, on peut vraiment en discuter (j'adore celle de l'ours qui attrape un saumon dans la rivière).

     

    Les applications que j'ai utilisées le plus cette année

    Les applications que j'ai utilisées le plus cette année

     

    Motion math zoom : j'avais plusieurs demoiselles avec des difficultés sur les équivalences numériques et cette application a été un bon complément au travail de manipulation que l'on a pu faire.

    - Bloups : la critique sur wikiappli.

    J'écris (de l'escapadou) : l'article sur les appli d'écriture

     

    Cette liste pourra changer d'année en année, en fonction des nouvelles applications et des enfants que j'ai en rééducation.

    Et vous, quelles sont les applications que vous utilisez le plus ?

     

    Comment je trouve mes applications ? Surtout par des abonnement sur les réseaux sociaux (groupe FB, déclic kids sur twitter...) et lecture du blog de Lydie.

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